Dans notre série « L’intérim en France », découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce contrat particulier ! Aujourd’hui, zoom sur le droit au chômage d’un intérimaire !
Dans quel cas un intérimaire peut-il prétendre aux indemnités chômage ?
Pour pouvoir prétendre aux indemnités chômage, un intérimaire doit avoir travaillé 130 jours ou 910 heures (l’équivalent de 6 mois) au cours des 24 derniers mois s’il a moins de 55 ans. S’il a 55 ans ou plus à la date de fin de son dernier contrat de travail, il doit avoir travaillé 910 heures au cours des 36 derniers mois.
Par la suite, un intérimaire doit maintenir son inscription à France Travail chaque mois, même s’il a travaillé. France Travail déduira alors son salaire des indemnités versées, et ses droits au chômage seront ainsi rechargés.
Ce système est particulièrement adapté aux parcours discontinus des intérimaires, qui alternent périodes de mission et périodes sans activité. Il offre une sécurité financière entre deux contrats et permet de mieux gérer les transitions professionnelles.
Attention : pour que vos droits soient bien pris en compte, veillez à conserver tous vos bulletins de salaire et attestations employeur. En cas de doute, n’hésitez pas à solliciter votre agence d’intérim ou un conseiller France Travail.
Dans notre série L’intérim en France
- Partie #1 : L’intérim, c’est quoi ?
- Partie #2 : La durée d’une mission d’intérim
- Partie #3 : La rémunération d’un intérimaire
- Partie #4 : Le droit aux congés
- Partie #6 : La prime de précarité
- Partie #7 : Quelles aides pour les intérimaires ?
- Partie #8 : Qu’en est-il de la formation ?
- Partie #9 : Les avantages du contrat d’intérim

