Dans notre série « L’intérim en France », découvrez tout ce que vous devez savoir sur ce contrat particulier ! Aujourd’hui, zoom sur le concept même d’intérim !
Qu’est-ce que l’intérim ?
Fait intéressant, « intérim » est un nom commun directement issu du latin, et qui signifie « pendant ce temps-là ».
L’opération de travail intérimaire, que l’on appelle simplement « intérim » ou encore « travail temporaire », consiste à mettre à disposition provisoire d’entreprises clientes (ou entreprises utilisatrices) des salariés, qualifiés ou non. Ces derniers sont embauchés et perçoivent leur rémunération d’une Entreprise de Travail Temporaire (comme par exemple Crit).
La mise à disposition d’un intérimaire se caractérise donc par une relation triangulaire, ou tripartite, entre l’entreprise utilisatrice, l’entreprise de travail temporaire et le salarié. Deux contrats sont ainsi conclus :
- Un contrat de mise à disposition (entre l’entreprise de travail temporaire et l’entreprise utilisatrice) ;
- Et un contrat de mission (entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié) ;
- Aucune relation contractuelle ne lie le salarié et l’entreprise utilisatrice.
Qui peut y avoir recours ?
La loi autorise le recours à l’intérim dans des cas précis :
- Dans le cas du remplacement d’un salarié absent ;
- Dans le cas d’un accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise utilisatrice ;
- Dans le cadre d’un besoin saisonnier ;
- Dans le cadre d’une mission d’insertion professionnelle, pour favoriser le recrutement de personnes sans emploi.
Ce recours doit donc pallier à un besoin ponctuel de l’entreprise utilisatrice, dans le cadre d’une mission précisément définie. Il ne peut pas avoir pour objet de pourvoir durablement un emploi lié à l’activité durable et permanente exercée au sein de l’entreprise utilisatrice.
Par exemple, la loi interdit le recours à l’intérim dans cas suivants :
- Dans le cas du remplacement d’un salarié en grève ;
- Dans le cadre de la réalisation d’une mission de travaux dangereux ;
- Dans le cadre du remplacement d’un salarié, dans les 6 mois suivant son licenciement pour motif économique.