Un employeur ne peut recourir à un CDD que dans des cas limitativement énumérés par la loi, et notamment :
1. Pour le remplacement d’un salarié
Dans ce cas, le salarié embauché en CDD remplace le salarié en CDI, le temps que celui-ci revienne dans l’entreprise. Il peut s’agir par exemple de :
- remplacer un salarié en congé maladie ou parental.
- remplacer un salarié passé provisoirement en temps partiel.
- occuper le poste d’un ancien salarié ayant quitté l’entreprise, en attendant que ce poste soit supprimé.
- occuper le poste d’un futur salarié en CDI s’il n’est pas disponible dans l’immédiat pour occuper son poste.
2. En cas d’accroissement temporaire d’activité
L’activité d’une entreprise est rarement constante, il peut arriver que celle-ci doive répondre à un surcroît d’activité (augmentation périodique d’activité, commande exceptionnelle, travaux urgents…).
Peu importe que l’accroissement de l’activité soit habituel ou exceptionnel. Dans les deux cas, l’employeur peut engager un ou plusieurs CDD afin de répondre à cette demande.
3. Pour des emplois temporaires par nature
C’est-à-dire un emploi pour accomplir une tâche qui se répète d’année en année, à une période connue d’avance. Exemple typique : les vendanges. Dans ce cas, le salarié signera un CDD saisonnier.
4. Réaliser un objet défini
Le CDD à objet défini a été créé en 2008 dans l’objectif de recruter un salarié pour effectuer une mission bien précise. Il s’adresse aux ingénieurs et aux cadres uniquement, et a une durée minimale de 18 mois et maximale de 36 mois. Il prend fin dès lors que l’objet pour lequel il a été défini prend fin, avec un délai de prévenance de 2 mois.
La loi interdit le recours au CDD dans les cas suivants :
- remplacement d’un salarié en grève
- réalisation d’une mission de travaux dangereux
- emploi d’un salarié dans les 6 mois suivant un licenciement pour motif économique.