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On parle de “maître d’apprentissage” dans le cadre d’un contrat d’apprentissage et de “tuteur” en professionnalisation. Cette personne est en charge de l’étudiant durant toute la durée de son contrat et doit obligatoirement remplir l’une des conditions suivantes :

  • Être titulaire d’un diplôme ou titre du même domaine que celui visé par l’apprenti et d’un niveau au moins équivalent, et justifier d’une année d’exercice minimum dans l’activité visée.
  • Justifier de deux années d’exercice dans un poste en rapport avec la qualification préparée par l’apprenti.

Au regard des fonctions tutorales dont il aura la charge auprès d’un apprenti, le tuteur désigné par l’entreprise peut suivre une formation prise en charge pour améliorer l’accompagnement et la transmission des savoir-faire.

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Alternance

Le principe de la formation en alternance est de préparer l’alternant à passer un diplôme en suivant à la fois une formation classique au sein d’un établissement habilité et une formation professionnalisante.

En France, tout employeur, privé ou public, entreprise, association, profession libérale peut recruter un alternant.

L’alternance prend la forme de deux types de contrats : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation.

Les deux contrats alternent formation théorique dans un établissement d’enseignement et formation pratique en entreprise. Le contrat d’apprentissage relève de la formation initiale alors que le contrat de professionnalisation relève de la formation continue.

Les principales différences se trouvent dans les types et durées du contrat et la rémunération du bénéficiaire.

  • Dans le cas d’un contrat d’apprentissage: les étudiants alternants doivent signer un contrat d’apprentissage avec un employeur, sur une durée de 6 à 36 mois selon la formation suivie. Le temps de formation est d’au minimum 25% de la durée totale du contrat.
  • Pour un contrat de professionnalisation: il prévoit un temps de formation moins important qu’en apprentissage, 25 % maximum. Le contrat est aussi plus court : de 6 à 12 mois.

Les rémunérations minimales fixées pour les contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont calculées en pourcentage du SMIC ou du salaire minimum conventionnel de branche.

Les salaires minimums prévus pour le recrutement d’un salarié en contrat d’apprentissage sont inférieurs à ceux prévus dans le cadre du contrat de professionnalisation : entre 27 et 100% du SMIC (ou du salaire minimum conventionnel de l’entreprise, si plus favorable en fonction de son âge et de son nombre d’années dans l’entreprise) pour le contrat d’apprentissage et 55 et 100% du SMIC pour le contrat de professionnalisation.

Le financement de l’organisme externe désigné pour assurer la formation en alternance n’est dans la majorité des cas pas imputable directement à l’entreprise et versé au titre de ses obligations de financement de la taxe d’apprentissage ou de la formation professionnelle.

Le taux de prise en charge du financement de la formation en alternance est fixé par l’OPCO (Opérateur de compétences) de la branche professionnelle de l’entreprise qui recrute l’alternant et dépend du type de contrat signé et de la formation visée.

Les montants et critères de prise en charge de la formation varient suivant la branche d’activité de l’entreprise.

Un étudiant en alternance a un statut de salarié à part entière ! A ce titre, les lois, les règlements et la convention collective de la branche professionnelle et celle de l’entreprise lui sont applicables dans les mêmes conditions qu’aux autres salariés.

Les horaires de travail sont donc similaires à ceux des autres salariés de l’entreprise. Le temps de travail en entreprise effectué par un apprenti est la durée conventionnelle ou légale (35h/semaine). Le temps inclut, toutefois la formation pédagogique suivie dans l’organisme de formation.

De même pour les congés payés, les droits restent identiques à ceux des autres salariés de l’entreprise.

Aussi bien dans le contrat d’apprentissage que dans le contrat de professionnalisation, une période d’essai est prévue.

Pour un contrat d’apprentissage, la période d’essai est de 45 jours cependant seuls les jours travaillés au sein de l’entreprise seront pris en compte. Sont logiquement exclus les jours passés au sein du CFA.

L’objectif est à la fois de permettre à l’étudiant en alternance d’évaluer au mieux et avec le maximum de recul l’adéquation de son poste avec son projet professionnel, et aussi de permettre à l’entreprise de valider son choix de candidat.

Pour un contrat de professionnalisation :

En CDD de plus de six mois, la période d’essai est d’un mois.

En CDI, la période d’essai est, sauf dispositions conventionnelles plus favorables, de :

  • 2 mois pour les ouvriers et employés
  • 3 mois pour les agents de maîtrise et les techniciens
  • 4 mois pour les cadres.

Légalement, le travail du samedi est autorisé et compte comme un jour de travail normal. Pour les salariés en alternance, il doit toutefois faire partie de la formation et être compensé par un jour de congé durant la semaine.  Ce droit disparaît lorsque la semaine comporte un jour férié.

Le repos hebdomadaire obligatoire est de 24h, normalement le dimanche. Toutefois, travailler le dimanche est possible en application de certaines conventions collectives ou en application de la loi sous certaines conditions. Si l’alternant a moins de 18 ans, le travail du dimanche est interdit sauf dans certaines professions, dans tous les cas il doit bénéficier de deux jours de repos hebdomadaires consécutifs.

En Europe :

Les jeunes européens, ressortissants d’un pays de l’Union européenne (UE) ou de l’Espace économique européen (EEE) ou Suisse peuvent être engagés par une entreprise française et signer un contrat d’apprentissage ou un contrat de professionnalisation librement.

En dehors de l’Europe :

Un étranger non-européen doit être titulaire d’une autorisation de travail. Si vous souhaitez embaucher un étranger non-européen, vous devez vérifier qu’il est bien titulaire d’un document valant autorisation : visa, carte de séjour l’autorisant à exercer une activité professionnelle salariée ou autorisation provisoire de travail.

Il existe des périodes dans l’année plus propices au recrutement d’un alternant.

  • Le printemps, anticipation oblige ! Le mois d’avril est le mois le plus opportun pour lancer vos offres. Les alternants eux-mêmes sont dans les Startingblocks !
  • Il est également possible de mettre en place une recherche active dès le mois de février. En fonction du poste recherché, ciblez les écoles concernées et contactez-les pour trouver les meilleurs profils au plus vite.

On parle de “maître d’apprentissage” dans le cadre d’un contrat d’apprentissage et de “tuteur” en professionnalisation. Cette personne est en charge de l’étudiant durant toute la durée de son contrat et doit obligatoirement remplir l’une des conditions suivantes :

  • Être titulaire d’un diplôme ou titre du même domaine que celui visé par l’apprenti et d’un niveau au moins équivalent, et justifier d’une année d’exercice minimum dans l’activité visée.
  • Justifier de deux années d’exercice dans un poste en rapport avec la qualification préparée par l’apprenti.

Au regard des fonctions tutorales dont il aura la charge auprès d’un apprenti, le tuteur désigné par l’entreprise peut suivre une formation prise en charge pour améliorer l’accompagnement et la transmission des savoir-faire.

Une solution de recrutement sur-mesure

Avec le temps, le profil des candidats à l’alternance s’est élargi. Aujourd’hui, il est possible de recruter un alternant ou un apprenti du CAP au Master 2, dans des domaines très variés pour une durée assez longue.

Ainsi, l’alternance peut permettre à l’employeur de faire face à un manque de candidature sur des métiers pénuriques, d’anticiper la croissance de l’entreprise et la création de nouveaux postes.

Un investissement humain et temporel

Le contrat en alternance peut être vu comme un investissement, une période d’essai « version longue », en vue de préparer un recrutement en CDI. Il favorise une embauche de confiance sur des compétences réelles et maîtrisées.

En formant un jeune en alternance, vous préparez à long terme le recrutement d’un salarié familiarisé avec vos méthodes de travail et parfaitement intégré à votre entreprise.

Grâce aux différentes compétences techniques et au savoir-être acquis lors de sa formation, votre alternant ou apprenti deviendra un collaborateur performant et immédiatement opérationnel.

Un regard neuf sur l’entreprise

Autre avantage à recruter en alternance pour une entreprise : l’impulsion d’une nouvelle dynamique dans les équipes. Les recrutés apportent un regard extérieur sur le travail, transmettent des connaissances récentes et des méthodes ou techniques apprises dans leur école.

Une démarche citoyenne

Choisir le recrutement en alternance, c’est participer à l’insertion des jeunes dans le monde du travail. Un enjeu crucial au regard des problématiques d’emploi actuelles. En mixant enseignement théorique à l’école et pratique en entreprise, le dispositif augmente l’employabilité des jeunes.

Un coût financier raisonnable pour les entreprises

La maîtrise de ses coûts salariaux constitue un atout indéniable pour les employeurs.

Recruter en alternance coûte moins cher que d’embaucher un collaborateur en CDD ou en CDI. En alternance, la rémunération minimale est inférieure à celle du salariat classique. Elle correspond à un pourcentage du SMIC, calculé selon l’âge de l’alternant ou l’apprenti et son niveau de qualification.

Par ailleurs, pour diminuer le coût de l’alternance et compenser les efforts consentis pour la formation et l’accompagnement d’un alternant, le gouvernement a également instauré des aides et des exonérations.